Bibliothèque mondiale des plongées du bord

Site situé sur la route du bord de mer à Cagnes-sur-mer (Boulevard de la plage), en face de la petite église du Cros-de-Cagnes.

Parking Pierre Mattei derrière l’église du Cros-de-Cagnes (3 ou 4 € pour 3 heures)

On s’équipe sur le parking, puis on traverse la route au niveau de l’église. La mise à l’eau se fait à droite de la digue de rochers en face (Prévoir des chaussons à semelle rigide pour la marche). Il est important d’attendre que la nuit soit tombée, la faune n’en sera que plus nombreuse.

- gonflage : Nice Diving ou L’Ancre d’Or
- location matériel : Nice Diving
- resto, bistrot : Pizza Pampa, sur le bord de mer, des plats du jour sympas et pas chers

Option 1 : Parallèle à la plage, jusqu’à l’intersection de l’avenue du Gal Leclerc
Option 2 : Perpendiculaire à la plage dans l’alignement de la digue

Option 1 : Les hippocampes : Après une centaine de mètres de palmage, on arrive sur un herbier de zostères. On s’immerge sur un fond de 4 m et on part vers le sud : ils sont là et il faut chercher sur un fond compris entre 5 et 9 m.

Option 2 : Quand on en a assez de palmer, on s’immerge. On doit arriver sur un fond sablo-vaseux de 25 m. Vers le sud-sud-est, la pente descend lentement. En fonction de la visibilité, on suivra la pente jusqu’à 30-35 m, puis on remontera lentement en faisant des allers-retours parallèles à la plage sans trop s’attarder trop profond si l’on y trouve rien. L’essentiel de la plongée se déroulera entre 15 et 8 m.

Option 1 : En fin de plongée, hippocampes ou pas, on se dirigera vers le nord-nord-est pour se rapprocher du point de mise à l’eau et ressortir en face de l’église.
Option 2 : On finira la plongée au niveau du point de mise à l’eau

La recherche des hippocampes pouvant être très longue, on y consacre généralement l’ensemble de la plongée.
Si l’on opte pour l’option 2, on peut malgré tout tenter de trouver l’herbier de zostères en fin de plongée pour enchaîner avec l’option 1
Eclairage obligatoire avec backup conseillé.
Certaines zones étant très planes et sans véritable point de repère, une boussole peut s’avérer très utile pour l’orientation.

Option 1 : Dans l’herbier, les hippocampes sont les stars, mais ils sont rares. On y voit également, des uranoscopes, des crevettes de toutes sortes (royales, boucots…), des seiches, des poulpes, des étoiles peignes, des marbrés endormis, des congres des Baléares, des serpentons à long nez, des rougets, des grondins, des grandes vives et des soles.

Option 2 : Vers 30-35 m, vous trouverez un éboulis assez riche en gorgones jaunes où l’on trouvera doris tricolores, flabelines, simnies, comatules. En remontant, vous croiserez sans doute un magnifique champ de vérétilles sur 15-20 m. Sur le sable, des étoiles peignes, des plumes de mer, des congres des Baléares, des serpentons à long nez, des rougets, des grondins, des grandes vives et des soles, des nudibranches rares (Aglaja ponctuée, Cumanotus, pleurobranches, Armine tigrée…), mais aussi, avec de la chance, des raies torpilles. En pleine eau, des sabres et des calamars sont souvent
observés.

Plongée sur le sable ou la vase, à réaliser de nuit uniquement. La visibilité n’est généralement pas très bonne et varie rapidement en fonction de la profondeur et de l’état de la mer. Il faut être sûr de sa stabilisation et avoir une position bien horizontale dans l’eau afin d’éviter de remuer la vase et/ou le sable.

Les conditions de visibilité étant souvent mauvaises, il ne faut pas être claustrophobe et rester proche de son binôme.